Le nouveau montant du minimum contributif, pour qui sont-ils ?

22 septembre 2023

Dans le paysage complexe des retraites, la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) vient d’officialiser les nouveaux montants du minimum contributif et de la majoration MiCo. Zoom sur ce double mécanisme qui permet aux futurs retraités ayant cotisé un nombre suffisant de trimestres d’augmenter leur pension.

Minimum contributif : définition et conditions

Le minimum contributif est organisé autour de deux volets : le minimum contributif de base et la majoration MiCo. En effet, nous avons d’un côté la pension de base et, de l’autre, une pension garantie dans le cas où la somme obtenue par le versement de minimum ne couvrirait pas encore les besoins réels.

Afin de pouvoir toucher cette majoration, il faut toutefois respecter certaines conditions :

  • Cotiser pendant au moins 120 trimestres (cette condition prise en compte uniquement les périodes effectivement travaillées).
  • Avoir validé assez de trimestres pour bénéficier du taux plein à la retraite.

Majoration MiCo : fonctionnement et montants

La majoration MiCo a pour objectif de compenser une pension insuffisante en l’augmentant. Par exemple, si un salarié respecte toutes les conditions et que son droit à une pension de base s’élève seulement à 750 euros, alors cette pension sera portée à 847,57 euros (soit une augmentation de 97,57 euros) pour l’année 2023.

Il est important de souligner que cette majoration vient en supplément du minimum contributif et n’est attribuée que si toutes les conditions sont remplies.

Futurs retraités : comment profiter pleinement du dispositif ?

compter retraite

Pour faire valoir vos droits à cette majoration MiCo, il vous faudra respecter les conditions citées plus haut en matière de durée et de montant des cotisations. Voici quelques conseils :

  • Vérifiez régulièrement votre relevé de carrière sur le site de l’assurance-retraite afin d’avoir une idée précise du nombre de trimestres que vous avez déjà validés et ceux qui vous restent à valider pour bénéficier du taux plein.
  • Si vous constatez des erreurs ou des omissions dans votre relevé, n’hésitez pas à contacter votre caisse de retraite pour signaler ces anomalies et demander leur correction.
  • Anticipez autant que possible votre départ à la retraite afin de pouvoir profiter pleinement du dispositif. En effet, certains dispositifs permettent notamment de racheter des trimestres manquants pour atteindre le taux plein.

Bon à savoir : le cumul emploi-retraite

Si malgré toutes vos démarches, vous ne pouvez pas bénéficier de la majoration MiCo, sachez qu’il existe d’autres solutions pour améliorer votre pension. L’une d’entre elles est le cumul emploi-retraite, qui permet aux retraités de continuer à travailler tout en percevant leur pension.

Veillez cependant à respecter les conditions régissant ce cumul : votre activité professionnelle doit être compatible avec votre état de santé, et vos revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond (qui varie selon la situation).

La CNAV a officialisé les nouveaux montants du minimum contributif et de la majoration MiCo. Ce double mécanisme est destiné à offrir une pension plus importante aux futurs retraités qui ont cotisé suffisamment de trimestres.

Pour en bénéficier, il faut avoir validé au moins 120 trimestres et donc atteint le taux plein à la retraite. La majoration MiCo vient alors s’ajouter à la pension de base.

Les futurs retraités doivent vérifier régulièrement leur relevé de carrière, contacter leur caisse de retraite en cas d’erreur et anticiper leur départ afin de profiter pleinement de ce dispositif.

Leave a Comment:

All fields with “*” are required

Leave a Comment:

All fields with “*” are required